Réchauffement climatique, entre constats et mobilisations

Débat autour d'"Une vérité qui dérange", un film de Davis Guggenheim avec Al Gore.

Voilà un film qui aborde de manière radicale la question du réchauffement climatique. Certes, dans l’histoire déjà très ancienne de la terre, il y a eu alternance de périodes de glaciations et d’interglaciaires et même à l’échelle humaine, on pourrait citer des mini-âges glaciaires et des périodes de réchauffement... Ce serait pourtant trop facile de dédramatiser la question en répondant candidement, on n’y peut rien, ça a toujours été...
En effet, le rôle des gaz présents dans l'atmosphère qui captent une partie des infrarouges et ont un rôle de "couverture", empêchant que la baisse de la température du globe ne chute, est à présent amplifié par la consommation croissante d'énergies fossiles et les déforestations.
La quantité de CO2 émis dans l'atmosphère terrestre a augmenté de façon dramatique et la température moyenne ne cesse de s'élever. Les preuves et les conséquences de ces changements apparaissent tous les jours : les glaciers fondent à un rythme accéléré, la faune et la flore migrent, les tempêtes et les périodes de grande sécheresse se multiplient. Chacun peut aussi imaginer les effets que ces bouleversements produiront pour la vie des hommes. Chacun peut aussi se poser la question de ce qu’il conviendrait de mettre en œuvre pour éviter de telles évolutions.

Voilà ce que le film de Davis Guggenheim présente de manière claire et qui mérite d’être débattu avec des spécialistes. Autour d’Anne-Lise Brahimi-André, journaliste au Républicain Lorrain, la table ronde qui suivra la projection de ce film réunira également Gilles Drogue, climatologue-géographe au département de géographie de l'Université de Metz et Vincent Badeau, ingénieur de recherche à l'unité écologie et écophysiologie forestières de l'Inra Nancy.