Festival 2010

Les films de l'édition 2010

"El Puesto"

1er prix du jury - Prix du jury lycéen

Réalisé par SAurélien Levêque - Durée : 1h14 - Année : 2009 (France/Belgique)

Marin vit seul dans une cabane au milieu des étendues grandioses de la Patagonie argentine. Quelques visites viennent parfois briser la solitude de cette âpre vie fuégienne. C’est la rencontre d’un poulain qui donne à ce conte sauvage une dimension humaine. Un western, sans coup de feu ni bagarre.

El Puesto

"Les petits princes des sables"

2ème prix du jury

Réalisé par Stéphanie Gillard - Durée : 55 min - Année : 2009 (France)

Chronique de la vie d’enfants Touaregs à l’école des Sables Saint-Exupéry au Nord du Mali. Entre les sables du désert et les rives du fleuve Niger, c’est le début d’une nouvelle vie pour ces enfants qui vont apprendre à lire, à écrire. C’est aussi la découverte de huit mois de sédentarisation et d’une forme inédite de voyage : celui de la connaissance.

Les petits princes du sable

"Bernard, ni Dieu ni chaussettes"

3ème prix du jury

Réalisé par Pascal Boucher - Durée : 1h26 - Année : 2009 (France)

Sur les bords de Loire, Bernard Gainier continue bon gré mal gré à cultiver sa vigne et à partager son vin entre amis au « Bureau », sa cave. À 73 ans, il a toujours vécu seul et reste fidèle à un mode de vie rural qu’il a toujours connu. Bernard est un gardien de la mémoire. Celle du poète local Gaston Couté, héritier de François Villon, qui connut son heure de gloire dans le Montmartre de la Belle Époque. Les deux hommes, qu’un siècle sépare, ont en commun des idées libertaires et la volonté de témoigner de la condition paysanne des plus humbles. Depuis 25 ans, Bernard écume les salles des fêtes de la région pour faire entendre les textes du poète écrits dans sa « langue maternelle », le patois beauceron. En 2009, il a enregistré son premier CD en solo, une consécration qui le laisse de marbre… « J’chu d’abord un pésan ».

Bernard, ni Dieu ni chaussettes

"Entre chiens et loups"

Prix d'encouragement

Réalisé par Marie Chenet - Durée : 24 min - Année : 2009 (France)

Thierry, berger, dans le Parc du Mercantour, a des soucis. Depuis treize ans, le loup s’est invité sur ses pâtures, prélevant régulièrement sa pitance au sein du troupeau. En évoquant la difficile cohabitation entre le loup et les bergers, Thierry nous invite à réfléchir sur l’avenir de l’activité pastorale et sur celui de nos montagnes.

Entre chiens et loups

"Vague à l'âme paysanne"

Prix du public et des habitants :

Réalisé par Jean-Jacques Rault - Durée : 54 min - Année : 2009 (France)

Trois paysans nous font partager leur métier. Ils nous livrent leur quotidien fait de travail, de plaisir, de contraintes, de doutes. Chacun d’entre eux porte à sa manière une part de l’histoire du développement agricole. Ils essaient d’y trouver leur place, coincés entre leur dépendance à la manne européenne et les fluctuations des cours. Entre plaisir et malaise, le film explore ce « vague à l’âme », mais surtout la passion de ces hommes pour leur vie paysanne.

Vague à l'âme paysanne


Festival 2009

Les films de l'édition 2009

"Pour le meilleur et pour l’oignon !"

1er prix du jury - Prix du jury lycéen

Réalisé par Sani Elhadj Magori - Durée : 52 min - Année : 2008 (France / Niger)

Le violet de Galmi, l’oignon nigérien, irrigue les marchés ouest-africains avec ses 400.000 tonnes produites par an. à Galmi même, Salamatou attend son mariage depuis 2 ans. Pressé par la belle-famille et les commérages du village, son père Yaro se décide : "Le mariage aura lieu à la récolte !". Yaro sait que pour honorer cet engagement il doit cette fois-ci produire plus, et vendre plus cher.

Pour le meilleur et pour l’oignon !

"Madre(s) Tierra"

2ème prix du jury

Réalisé par Anne Farrer - Durée : 43 min - Année : 2009 (France)

En Equateur, la « Pachamama » (Terre Mère) est la mère nourricière des Indiens. Cette croyance englobe aussi bien la terre en tant que sol qui fournit les aliments pour vivre, que l'idée de mère, de femme, protectrice et nourricière. Aujourd'hui, la terre ne produit plus assez pour nourrir tout le monde. Dans certains villages, les femmes mettent leur énergie et leurs idées en commun pour recréer, au sein de leurs communautés, des projets d'économie locale. Ces initiatives leur permettent de faire face aux besoins de leurs familles, de défendre la culture indienne et de résister au phénomène migratoire vers les villes.

Madre(s) Tierra

"Les parents"

3ème prix du jury

Réalisé par Christophe Hermans - Durée : 70 min - Année : 2008 (Belgique)

Dans un village de Dordogne, Alain et Richard accueillent dans leur maison trois personnes âgées. Une alternative séduisante aux maisons de retraite traditionnelles. Avec des gestes proches de ceux d'un père, Alain et Richard accompagnent des mois, des années durant, les pensionnaires dans leur fin de vie. Ils forment une famille. Tout le monde l’ignore aujourd'hui mais les deux hommes ont décidé de vendre leur maison pour s'installer aux Antilles...

Les parents

"Aislado"

Prix d'encouragement

Réalisé par Luba Vink - Durée : 34 min - Année : 2009 (France)

En Argentine, dans les paysages arides de l’altiplano, nous découvrons le quotidien d’une famille en particulier : les Guaymás. Après le départ soudain de Mamie, nous suivons les gestes de Santos, le seul homme du foyer, pendant que ses petits-enfants vont à l’école.

Aislado

"La dernière tournée de Louis Holmière"

Prix du public et des habitants :

Réalisé par Jean-Louis Cros - Durée : 54 min - Année : 2006 (France)

Un mort parle.. Louis Holmière, défunt entrepreneur de battages, se remémore sa dernière tournée ; c’était en 1966. Ses anciens clients avaient presque tous opté pour la moissonneuse-batteuse, plus rapide, plus moderne, et seuls sept derniers fidèles attendaient sa visite.

La dernière tournée de Louis Holmière


Festival 2008

Les films de l'édition 2008

"Les secrets"

1er prix du jury

Réalisé par Tony Quemere - Durée : 25 min - Année : 2007 (France)

A travers la lettre d'un père à sa fille, le réalisateur raconte l'histoire d'une famille, sa famille, dans un Finistère rural profondément affecté par un désarroi économique et social. Là où un alcool amer, aussi, se transmet parfois d'une génération à l'autre. La chose est dite toute crue, telle qu'il l'a vécue enfant, adolescent, puis maintenant adulte. Une confession face au drame familial dont il sait moduler les émotions et les postures, passant de la honte à l'empathie, d'un humour et d'un amour tendres à une lucidité plus frontale par la magie d'une voix off ciselée et une mise en image mêlant films amateurs et une visite des lieux vidés de son enfance.

Ca sent le roussi

"Huis clos : pour un quartier"

2ème prix du jury

Réalisé par Serge Steyer - Durée : 52 min - Année : 2007 (France)

Aux abords d’une petite ville, un vaste terrain sera bientôt constructible. La municipalité voudrait en profiter pour initier une opération innovante. Autour de la table, des élus volontaires, de jeunes urbanistes qui veulent en finir avec la banlieue pavillonnaire, des promoteurs et un architecte qui défendent leurs intérêts. En s’immisçant durant plusieurs mois dans les tractations entre les différents acteurs, le film saisit sur le vif la dérive d’ambitions politiques pourtant réelles et sincères et fait émerger une réflexion sur l’urbanisme et la démocratie locale.

Les enracinés

"Le lait sur le feu"

3ème prix du jury

Réalisé par Raphaël Girardot - Durée : 92 min - Année : 2007 (France)

Alain Crézé a vu son troupeau entier partir à l’abattage à cause d’un unique cas de vache folle ; il veut quitter le métier de paysan. C’est moins un coup de tête qu’un ras-le-bol : "avant on nourrissait les gens, aujourd’hui on enrichit l’agroalimentaire". Il a 45 ans.
Se reconvertir mais pour faire quoi ? Se posent alors les questions du travail, des "savoir-faire", de l’envie d’exercer un métier plutôt que d’occuper un emploi, de la formation tout au long de la vie, de l’acceptation des règles du système...

Ceux d’en haut

"Une place au village"

Mention spéciale

Réalisé par Tatiana De Perlinghi et Jacques Moriau - Durée : 53 min - Année : 2008 (Belgique)

Mesnil l'Eglise, un tout petit village perdu sur les hauteurs de la Famenne en Belgique. Un village comme un monde. Un monde où se côtoient vieux cultivateurs et néo-ruraux, traditions et utopie écologique. Un monde à l'avenir incertain, pris entre déclin agricole, extension des banlieues dortoirs et projets futuristes. "Une place au village" est une chronique en quatre saisons d'un village en mutation.

The wash

"La linea roja"

Prix des lycéens :

Réalisé par Sina Ribak et Guillaume Parent - Durée : 52 min - Année : 2006 (Bolivie - France - Allemagne)

Le parc national Amboró est situé dans le département de Santa Cruz en Bolivie, il protége au sein de ses 637 600 hectares, des forêts primaires, ainsi que les fleuves qui y prennent source. C'est l'un des parcs ayant la plus grande biodiversité d'Amérique du Sud. Il comporte cinq différentes éco-regions où vivent plus de 2900 variétés de plantes et beaucoup d'espèces endémiques de faune menacées ou en risque d'extinction.
Afin de protéger le parc Amboró la zone Aire Naturelle de Développement Intégrée (A.N.M.I.) qui encercle le parc a été créée pour rendre compatible la conservation de la diversité biologique face au développement économique et social porté par près de 30 000 habitants.
A travers la confrontation des points de vue des habitants de cette zone ANMI et des gardes forestiers du parc, ce documentaire aborde les antagonismes opposant conservation et croissance. La línea roja présente l’équilibre fragile établit entre les deux parties à travers l’expérience de personnes soumises aux enjeux des politiques de conservation nationales et internationales.
Cette immersion de deux mois aux cotés des différents acteurs du parc expose tant scientifiquement qu’humainement les problématiques universelles auxquelles sont confrontées toutes les tentatives d’établissement de zone protégées.

La linea roja

"La belle et les bêtes"

Prix du public et des habitants :

Réalisé par Marie Ka - Durée : 52 min - Année : 2006 (France)

Modestine, sur son île à Madagascar, répond à une petite annonce du Chasseur Français. Jean-Marie agriculteur en Haute-Marne cherche une femme. Echanges épistolaires et téléphoniques pendant un an. Jean-Marie l’invite. Coup de foudre ! Il l’épouse. Elle devient Madame Aubriot.
Jean-Marie a un accident grave, immobilisé dans un fauteuil ; c’est Modestine qui prend les travaux de la ferme en main. Peu à peu son mari va retrouver l’usage de ses jambes mais le bonheur sera de courte durée. Il meurt écrasé sous une remorque.
Là commence le film. C’est le combat de Modestine pour continuer à faire vivre l’exploitation et la guerre avec son beau-père qui veut récupérer la terre.

La belle et les bêtes


Festival 2007

Les films de l'édition 2007

"Ca sent le roussi"

1er prix du jury (ex-aequo) - Prix du public et des habitants

Réalisé par Arnaud BRUGIER - Durée : 54 min - Année : 2006 (France)

Au début des années quatre-vingt, dans les Aspres, petit massif des Pyrénées-Orientales bordant la Méditerranée, des hommes et des femmes se sont engagés pour que leur territoire, enclin à la déprise agricole et soumis au risque incendie de grande ampleur, ne brûle plus.
"Ca sent le roussi" raconte la mise en place et le fonctionnement de cette politique de Défense de la Forêt Contre les Incendies, en éclaire les enjeux sur l’aménagement du territoire et montre les fragilités d'un dispositif de développement durable face aux décisions politiques prises à court terme. A travers ce film, le réalisateur pose la question de l'avenir des activités agricoles et pastorales dans les territoires de faible densité démographique, de plus en plus convoités pour des usages touristiques et résidentiels.

Ca sent le roussi

"Tiny Katerina"

1er prix du jury (ex-aequo) - Prix des lycéens

Réalisé par Ivan GOLOVNEV - Durée : 24 min - Année : 2004 (Russie)

Au nord-ouest de la Sibérie en Russie. La jeune fille nomade Katerina observe et tente de comprendre le monde extérieur. Elle apprend à reconnaître la voix des humains, des animaux ainsi que les autres êtres. Peu à peu elle s’approche de l’inconnu et l’inconnu se rapproche d’elle. Pas loin de son camp une plate forme pétrolière apparaît.

Les enracinés

"Ceux d'en haut"

3ème prix du jury

Réalisé par Erwan LE CAPITAINE et Charlotte SERVADIO - Durée : 26 min - Année : 2006 (Pérou)

Au Pérou, le TLC, traité de libre-échange bilatéral avec les états-unis est en train d’être signé. Face à la propagande étatique, cinq paysans andins nous racontent leur compréhension de ce traité et nous font entrer dans leur vie quotidienne.

Ceux d’en haut

"The Wash"

Prix d'encouragement

Réalisé par Lee LYNCH et Lee Anne SCHMITT - Durée : 20 min - Année : 2005 (Etats-Unis)

"The Wash" est un portrait de la rivière Wash qui coule derrière les vieux quartiers de Newhall en Californie, où Lee et moi habitions. Nous avons filmé le "Wash" avec une Super 8 puis nous en avons fait un montage vidéo. Il s’agit d’un travail de collaboration qui décrit la façon dont le Wash est utilisé, ainsi que les personnes qui l’utilisent, y compris nous-mêmes. Le film montre à quel point cet endroit a changé depuis le développement immobilier de Newhall et de sa banlieue à Valencia, développement qui doit faire apparaître quelques 75 000 nouvelles habitations dans cette zone d’ici à 2015.

The wash


Festival 2006

Les films de l'édition 2006

"Vies nouvelles"

1er prix du jury

Réalisé par Liping WENG et Olivier MEYS - Durée : 52 min - Année : 2004 (Belgique / Chine)

En Chine centrale, au bord de la rivière Danin, affluent du Yang-Tse, un village, une famille : le père, la mère et leurs quatre enfants. Aujourd’hui, la rivière est devenue lac. Le village est à moitié sous eau, déserté... et bientôt tout disparaîtra. Quelques mois après l’inauguration du "Barrage des Trois Gorges", le plus grand barrage du monde dont la démesure rappelle la Grande Muraille, la famille se disperse, partagée entre tradition et modernité, entre rêves et souvenirs.

Vies nouvelles

"Poste restante"

2ème prix du jury - Prix des lycéens (ex-aequo)

Réalisé par Christian TRAN - Durée : 79 min - Année : 2005 (France)

A travers la restructuration du service postal en Ardèche, le film propose une réflexion sur le pouvoir politique, économique et citoyen. Henri-Paul, receveur de La Poste, en formation de photographe pour un an, nous entraîne à la rencontre des maires et des collectifs d'usagers qui s'opposent à la logique de rentabilisation et mettent en œuvre des actions pour conserver le service public postal sur leur territoire. « Poste Restante » utilise les armes mêmes des citoyens et des maires qu'il met en scène : la preuve concrète, la parole juste, l'humour libérateur, le respect des hommes et des choses. Dans cette confrontation, les évidences construites par les médias s'inversent, les faibles deviennent forts, les démodés deviennent modernes, et les puissants deviennent ridicules.

Poste restante

"Lopukhovo"

3ème prix du jury (ex-aequo)

Réalisé par Jara MALEVEZ - Durée : 57 min - Année : 2005 (Belgique)

Lopukhovo... un village ukrainien oublié au coeur de l'épaisse forêt des Carpates, quelque part entre le démantèlement de l'ex-Union soviétique et le rapprochement de la nouvelle Union européenne... Lopukhovo et son unique ressource, son or vert : la forêt. Inscrite dans un rapport complexe aux hommes, elle est aujourd'hui menacée par une exploitation qui ne fonctionne plus au bénéfice des habitants du village. Mère nourricière, mais souvent malmenée, elle avale parfois les hommes pour les recracher loin au-delà des frontières de l'Ukraine. Lopukhovo et ses habitants - des femmes, des hommes et leur poignant esprit de résistance. Une mosaïque de la VIE MALGRE TOUT, dans une autre Europe, celle que nous ne finissons pas d’oublier.

Vivre ici

"Vivre ici"

3ème prix du jury (ex-aequo)

Réalisé par Clara VUILLERMOZ - Durée : 26 min - Année : 2006 (France)

Ici, c’est Verges, le petit village jurassien où j’ai passé mon enfance. Je l’ai quitté une première fois, suite à la séparation de mes parents, puis pour faire mes études. Aujourd’hui, j’y reviens pour retrouver deux hommes qui m’ont vue grandir, pour questionner leur vie. Le premier, mon père, est écrivain de théâtre. Depuis son divorce, il vit seul dans notre grande maison. Le second, Loulou, est paysan. Lui aussi vit seul, il n’a jamais quitté le village. Je me demande pourquoi ils sont restés là. Force des choses ou choix délibéré ? Discussions sur la vie ici, la solitude et les femmes.

Vivre ici

"Tête de mule"

Mention spéciale du jury

Réalisé par Christophe GATINEAU - Durée : 60 min - Année : 2006 (France)

Réunis autour d’une passion commune, trois hommes, Michel, Eddy et Frédéric clament haut et fort leur liberté et revendiquent leurs différences dans une activité vieille de plus de 2000 ans. Dans les montagnes pyrénéennes, quand les machines ne peuvent plus accéder, ils viennent faire le travail avec leurs mules. Sur les chemins pentus, là, en des endroits oubliés, des endroits où le tracteur ne peut pas passer, là règne en maîtresse la mule, mais aussi le muletier... Si la mule peine, l’homme ne se repose pas non plus. Tirant ou poussant tour à tour, il mène son animal à la voix, essayant de lui insuffler la force ou le courage, qui parfois, lui manque. La forêt résonne alors des halètements de la bête et des cris des hommes. Cet animal hybride, bien qu’il soit domestiqué, ne se laisse jamais totalement dominer et le travail ne peut se faire qu’à travers une complicité entre l’homme et l’animal. Frédéric, jeune aspirant au métier de conducteur de mules, apprend le travail au coté de Michel. Filmé entre 1996 et 2006, ce film présente le parcours de ces trois personnes hors normes et de leurs mules. Malheureusement, le documentaire n’apporte aucun élément de réponse sur cette question essentielle : mais qui des deux possède une tête de mule : la mule ou le muletier ?

Les racines de mon père

"Parties de campagne"

Prix du public et des habitants

Réalisé par Dietmar RATSCH - Durée : 88 min - Année : 2003 (Allemagne)

Ils aiment leur travail et la vie à la campagne. Pourtant, beaucoup de jeunes agriculteurs de la région de Sulzbach an der Murr, dans le Bade-Wurtemberg, ne sont pas sûrs de pouvoir continuer à y vivre. Témoignages. L'amour de la terre ne fait pas toujours bon ménage avec l'amour tout court. Avec sa vue imprenable sur de jolis vallons et des forêts touffues, la ferme des Gruber semble un cadre idyllique. Frank et sa femme Ute y vivent avec leurs trois enfants et s'occupent ensemble d'une exploitation laitière. Ute vient de la ville, elle a un doctorat d'agronomie en poche et ne craint pas de mettre la main à la pâte. Dans les environs, beaucoup d'agriculteurs envient Frank d'avoir trouvé une femme qui accepte de partager sa vie et son travail. Jolie, qui plus est. Cependant, "s'il est difficile de faire venir une femme dans une ferme, il est encore plus difficile de l'y faire rester", dit Frank, qui sent son couple menacé. Entre la ferme et les enfants, Frank et Ute n'ont guère de temps l'un pour l'autre et Ute en souffre particulièrement. Il lui faut donc se battre pour son amour et ses rêves autant que pour la survie de l'exploitation. La situation de Rolf Werthwein, 30 ans, un de leurs amis, est également problématique. Ce jeune agriculteur vit avec sa mère, âgée de 70 ans, et n'a pas encore trouvé une compagne prête à s'installer avec lui. Actif et dynamique, il semble aujourd'hui se résigner à devoir un jour quitter la ferme, quand sa mère ne pourra plus l'aider. Car personne ne peut gérer seul une exploitation laitière.

"Une nuit avec des ramasseurs de volailles"

Prix des lycéens

Réalisé par Jean-Jacques RAULT - Durée : 27 min - Année : 2004 (France)

Toutes les nuits, des hommes et des femmes ramassent manuellement des milliers de volailles pour assurer l’approvisionnement des abattoirs. Dès 20h00, ils partent d’élevage en élevage jusqu’au petit matin, parcourant certaines nuits plus de 400 km. Dans chaque poulailler, ils devront mettre en caisses plus de 20 000 poulets. Agenouillés dans les fientes, ils attrapent les volailles par les pattes, puis les mettent en caisses. Celles-ci sont aussitôt acheminées vers l’abattoir. Véritable lien entre les élevages et nos assiettes, ces ouvriers de l’ombre partent plus de 60 heures par semaine pour un salaire mensuel brut de 970 euros. Mais bien au-delà de leurs conditions de travail, ils nous racontent leur vie de tous les jours, une vie faite d’espoirs mais surtout d’abandon et de fatalité face à leur place dans la société. Au rythme des transports, des ramassages, des pauses, le film retrace leurs vies au travers d’une de ces nuits.



Festival 2005

Les films de l'édition 2005

"Les enracinés"

1er prix du jury (ex-aequo) - Prix des lycéens (ex-aequo)

Réalisé par Damine FRITSCH - Durée : 52 min - Année : 2005 (France)

Yvette, Arlette, Léon, Catherine et Jean ont entre 70 et 80 ans. Ils habitent dans des régions différentes, mais vivent depuis des décennies dans la même maison, sur cette même terre qui les a vus naître. Ils sont d'origine paysanne, ont connu une vie faite du dur labeur de la terre et de l'élevage. Aujourd'hui, en marge du monde moderne, la plupart d'entre eux ont levé le pied et touchent une petite retraite. L'esprit est ici à l'image de cette terre où chaque lieu contient tout, et où l'on verra ces hommes et ces femmes plantés, enracinés, pour, à partir de cette immobilité si vivante, mettre en perspective et repenser notre présent.

Les enracinés

"Liebsdorf-City"

1er prix du jury (ex-aequo)

Réalisé par Vincent FROELY - Durée : 52 min - Année : 2004 (France)

"Liebsdorf, notre village, n'est plus un village". Cette phrase de mon père m'a hanté pendant des mois avant que je ne décide d'en faire un film, au retour d'un long voyage en Roumanie. Qu'est ce que c'est, un village aujourd'hui ? Cette question au cœur de l'enquête trouve les réponses les plus diverses. Doit-on se contenter aujourd'hui pour définir un village, du nombre d'habitants, d'un alignement de maisons plus ou moins harmonieuses, des géraniums et des affiches d'extrême-droite ? Que penser des lotissements, et de cette vie campagnarde recherchée à tout prix par des citadins remplis de mal-être... ? Les paysans ont pratiquement disparus, les tentatives de vie commune n'ont que peu d'intérêt, la télévision reste le loisir et l'occupation numéro un ! Où est le village aujourd'hui : certainement pas dans les têtes et dans les cœurs qui s'urbanisent de plus en plus. Le vrai problème c'est que l'histoire de mon village c'est l'histoire de tous les villages...

Liebsdorf-City

"Vivre en ce jardin"

2ème prix du jury - Prix des lycéens (ex-aequo)

Réalisé par Serge STEYER - Durée : 52 min - Année : 2004 (France)

Yves et Annick ont bâti un monde en cohérence avec leurs idées : l'idée qu'on ne peut pas vivre dans la soumission à l'argent, qu'en vivant avec moins on peut vivre mieux, que respecter la nature c'est se respecter soi-même, l'idée enfin qu'il est toujours possible d'inventer sa vie. En 1970, à Saint Nazaire, ils ont perdu tout espoir de vivre dignement dans l'environnement prolétarien qui est le leur. Un choix radical s'impose alors : un jardin, en bordure du marais de Brière. Un jardin comme lieu de vie et de rencontre, un jardin comme création. A partir de 1996, ils l'ouvrent au public pour témoigner de leur expérience. Mise en pratique de l'écologie au quotidien, le film retrace l'expérience menée par ce couple à l'échelle d'une vie.

Vivre en ce jardin

"Projectionniste"

3ème prix du jury

Réalisé par Christian HOGARD - Durée : 40 min - Année : 2004 (France)

A Nannay, on n'a pas de pétrole, mais on a une salle de cinéma dont s'occupe Bernard, le projectionniste. En août 2003 se sont déroulées "Les Conviviales", dix jours durant lesquels le chef de cabine et ses matelots ne chôment pas.

Projectionniste

"Les racines de mon père"

Prix d'encouragement du jury - Prix du public et des habitants

Réalisé par Aurore LALANDE - Durée : 52 min - Année : 2005 (France)

Foie gras en hiver, musique en été, tout se passe en Périgord et mon père y trouve son équilibre. Guy Lalande élève ses canards selon des méthodes traditionnelles pour retrouver le goût du foie gras de sa grand-mère, et il joue de l'orgue Hammond, parce que cet instrument, "c'est comme dans les canards, y';a pas d'antibiotiques dedans !". Moi, j'ai cherché les racines de mon père qui fleurissent au printemps dans ma vie de fille.

Les racines de mon père


Festival 2004

Les films de l'édition 2004

"L'école en campagne"

1er prix du jury - Prix du public et des habitants

Réalisation : Christian TRAN - Durée : 1h28 - Année : 2002 (France)

Sur le haut plateau ardéchois où les écoles catholiques sont traditionnellement bien implantées, la dernière école publique, à Sainte-Eulalie, ne compte plus que 5 élèves et finit par fermer. Face à cette fermeture, des parents se mobilisent pour conserver la liberté de choix de scolarisation de leurs enfants. Par leur détermination, et avec le soutien des hommes politiques et de l'administration, ils réussiront à faire rouvrir une école publique au Béage, à quelques kilomètres de là. Ce film témoigne de la réussite d'une action menée par un groupe de parents du plateau ardéchois attachés à leur pays, au service public et aux valeurs de la République.

"De Profundis"

2ème prix du jury

Réalisation : Olivier CIECHELSKI et Laetitia MIKLES - Durée : 50 minutes - Année : 2004 (France)

De Profundis n'est pas seulement l'exploration d'un monastère particulier - la chartreuse de Vaucluse, plongée dans la nuit froide d'un lac du Jura, où elle gît par quatre-vingt mètres de fond.
C'est surtout une méditation sur la solitude, le silence et la contemplation qui sont le lot quotidien des moines chartreux. Ou comment la contemplation d'un paysage est le premier pas vers l'union du matériel et du spirituel, du visible et de l'invisible, de l'homme avec son Dieu.

"Le tracteur d'orgueil"

3ème prix du jury

Réalisation : Patrice GOASDUFF et Nicolas HERVOCHES - Durée : 52 minutes - Année : 2003 (France)

Quand le tracteur est arrivè massivement en Bretagne, dans le sillage des libérateurs amèricains, c'est tout un monde traditionnel qui s'est mis à changer, évoluant vers toujours plus de mécanisation ; ce sont aussi les différentes attitudes de l'Homme face à la Machine qui ont été mises en lumière. Individualisme ou communautarisme ? Pour la première fois, on donnait à une génération les moyens de ne pas reproduire la vie de leurs pères, et de ne pas avoir à payer des employés. C'était le Progrès...
Plus d'un demi-siècle après, c'est l'heure du bilan. Aujourd'hui, tandis que le tracteur d'orgueil de l'après-guerre est devenu un objet de collection et de patrimoine, l'agriculteur est de plus en plus dépendant d'un système économique dans lequel la machine est reine et peu à peu tend à le remplacer. Le tracteur de demain aura-t-il besoin d'un conducteur ? L'agriculture industrialisée du 21ème siècle se fera-t-elle avec les agriculteurs ?

"Digger DTR, histoire d'un prototype"

Prix des lycéens

Réalisation : Cyril VEILLON - Durée : 33 minutes - Année : 2003 (France)

Dans les montagnes du Jura suisse, un ingénieur réunit autour de lui des gens de sa région, mécaniciens, agriculteurs, informaticiens, pour former une étonnante équipe, entièrement pluridisciplinaire et bénévole. Ils mettrons toutes leurs compétences et leur sensibilité au profit d'un immense défi technique : la création d'une machine révolutionnaire capable d'assister le travail souvent fatidique des démineurs. De la naissance du prototype en Suisse jusqu'à son évolution sur les champs de mines albanais, l'aventure de Digger fascine.



Festival 2003

Les films de l'édition 2003

"Magui ou le génie du lac"

1er prix du jury

Réalisation : Pierre AMIAND - Durée : 57 min - Année : 2002 (France)

Dans l'ouest du Mali, au milieu de la savane aride, le lac Magui dispense ses bienfaits aux villages environnants. Maka Dango, le griot, détenteur de la culture et de la tradition orale, met tout son talent de conteur et de musicien pour incarner la voix du lac. Lac et griot ne font qu';un pour nous conduire à la découverte de cette région et de ses habitants : Samba Jallo, le jeune berger peul, Sendé Bathily, la cultivatrice soninké, Almamy Carounta, le constructeur de pirogues bozo et Mahamady Bidanessy, l'écolier soninké. Mais surtout Fodiya Daoda Niang, le pêcheur cubballo. Chaque année alors que la saison sèche avance et que les rives du lac s'éloignent de son village, il quitte sa maison avec sa famille, comme tous les pêcheurs, pour construire un nouveau village au bord du lac à quelques kilomètres de là. Ils y vivront tous pendant quatre mois. Mais dès le début de la saison des pluies et les premiers orages, toutes les familles quitteront ce village provisoire qui sera comme chaque année englouti par les eaux du lac.

"Les enfants du fond du lac"

2ème prix du jury

Réalisation : Nicolas DUCHENE et Gertrude BAILLOT - Durée : 52 min - Année : 2002 (France)

Il y a cinquante ans, disparaissait sous les eaux une partie de la vallée de la Dordogne. Elle emportait avec elle ses forêts, ses routes, ses villages et ses secrets. Les derniers enfants nés en ces lieux sont maintenant des adultes qui ont plus de soixante ans. Le film explore les liens qui les unissent, au plus profond de leur mémoire, à leur « terre natale » aujourd'hui disparue.

"Un amour de tracteur"

3ème prix du jury

Réalisation : Erell GUILLEMER - Durée : 12 min - Année : 2002 (France)

Le littoral de la manche, à marée haute, un matin d'été. Quand la mer se retire, laissant apparaître la vaste étendue des parcs à huîtres, les tracteurs arrivent, envahissent la plage et sillonnent le parc, conduisent les ostréiculteurs au travail, croisent des pêcheurs à pieds ou des promeneurs. Nous suivons les traces des tracteurs jusqu'à ce que, à la tombée du jour, la mer reprenne sa place.

"Du jus dans les cailloux ou l'électrification de La Peyrière"

Prix d'encouragement du jury

Réalisé par Philippe LAFFITE - Durée : 13 min - Année : 2002 (France)

La Payrière, petit hameau isolé de la commune de Saint-Michel de Vax, près des gorges de l'Aveyron, dans le nord ouest du département du tarn. Il y a presque 70 ans, en 1933, arrivait l'électricité, dans les quelques foyers qui subsistaient. Aujourd'hui, les derniers habitants de La Payrière nous racontent comment l'énergie électrique, a transformé leur vie. Ces témoignages nous font comprendre, de façon simple et sans doute banale, pourquoi le progrès, dans une campagne ou rien ne semble changer rapidement, ne peut évoluer qu'au rythme des éléments.

"Derrière la haie"

Prix des lycéens

Réalisation : Xavier PETIT - Durée : 26 min - Année : 2002 (France)

Derrière son apparence banale, le bocage, avec ses champs entourés de haies, est un milieu d'une richesse et d'une complexité remarquables. Il est vrai que c'est un paysage fabriqué et entretenu par l'Homme. Grâce à des images réalisées dans le Champsaur (Hautes Alpes) et à Virgen (Tyrol), « Derrière la haie » montre l'intérêt mais aussi les exigences du bocage, ainsi que les efforts que nécessite son entretien. « Derrière la haie » aborde aussi la question de l'avenir de ce paysage en équilibre entre déprise agricole et surexploitation, entre forêt profonde et rase campagne. Et l'on découvre que, malgré leur éloignement, les gens de Virgen et du Champsaur partagent le même amour de leur paysage à taille humaine, ou chaque champ est un univers, ou chemin et haies sont autant d'espaces de liberté nécessaires à la vie.

Photo ?

"Juliette et le photographe"

Prix du public et des habitants

Réalisé par Franck et Marie-Laure DELAUNAY - Durée : 63 min - Année : 2002 (France)

Une histoire d'amour qui n'en finit pas s'expose en "Une de Libération, de l'Express". Depuis 15 ans, Denis Dailleux, photographe à l'agence "Vu", a fait de sa grande tante Juliette, son modèle préféré. Il l'avait perdue de vue pendant vingt ans mais pour lui, elle a pris une fleur de tournesol, l'a mis sur la tête comme un diadème et lui a dit : « ça te va ? »
La célébrité de Juliette, le modèle, n'a en apparence, rien changé à la vie de Juliette Onillon, la paysanne. Dans son village, « la mère Onillon » est du genre « mal vue ». Vêtue d'un sarrau, jurant souvent, cette fermière de 95 ans au visage buriné comme celui d'une indienne n'a jamais eu peur du « Qu'en dira-ton ».
Ce film rend hommage aux « gens de peu » et à l'essentiel de notre vie : la relation aux autres plus que l'illusion des images.



Festival 2002

Les films de l'édition 2002

"The Principal"

1er prix du jury

Réalisation : Lavrentiy SON - Durée : 38 min - Année : 1999 (Kazakhstan)

Même s'il ne fait pas partie des célébrités mondiales, il est pour ceux qui le connaissent, et particulièrement les enfants, un personnage très important.

Photo ?

"Tixten Tibloc : una escuela para Julia"

2ème prix du jury

Réalisation : Nathalie CVETKOVIC - Durée : 26 min - Année : 2000 (France)

A San Pedro la Laguna, lac Atitàn, Guatemala, la communauté est composée de 10 000 habitants d'ethnie Maya et 20 % des individus sont analphabètes. Une femme du village consacre son temps à combler ce manque et enseigne à qui le souhaite, chez elle, l'alphabétisation, les bases du castillan, et la médecine par les plantes. Voici le début de l'histoire de Tixten Tibloc (jolie môme).
Entre temps cette femme crée un comité composé de promoteurs de santé et d'alphabétisation ayant tous collaboré auparavant avec diverses institutions gouvernementales et internationales. En France naît l'association "les Rayons Violets d'Hermès" entièrement dédiée à la récolte de fonds pour la réalisation de ce qui est devenu notre projet commun : la construction d'un centre éducatif afin d'aider la communauté du village en donnant à ses enfants une éducation sur les plantes médicinales, l'artisanat ainsi qu'une éducation élémentaire gratuite et laïque.

Photo ?

"Vers un retour des paysans"

3ème prix du jury

Réalisation : Mireille HANNON - Durée : 54 min - Année : 2000 (France)

Les agriculteurs sont nombreux à se demander quel va être leur avenir. Ils ont perdu leur bel optimisme des années de modernisation et d'industrialisation de l'agriculture. Gilles Lemée, paysan du Morvan en Bourgogne, tout empreint des incertitudes de ses collègues, ne se laisse pourtant pas submerger par le pessimisme. Il défend ses idées et surtout les met en pratique. Lorsque, dans le hameau voisin des terres sont à louer, il ne cherche pas à s'agrandir comme le font la plupart des agriculteurs qui crient à la disparition des fermes. Il décide d'aider son neveu Stéphane à s'installer. Ensemble, ils travaillent et s'en sortent tant bien que mal. Leur vie quotidienne permettra d'aborder des sujets majeurs tels que la transformation rapide du monde agricole, la question épineuse des aides compensatoires et le choix d'une orientation vers l'agriculture biologique.

Photo ?

"Nioro du Sahel"

Prix du public et des habitants

Réalisé par Christian LALLIER - Durée : ? - Année : ? (France)

Résumé ?

Photo ?


Festival 2001

Les films de l'édition 2001

"36 choses à faire avant l'an 2000"

1er prix du jury

Réalisation : Jean-Frédéric de HASQUES - Durée : ? - Année : ? (Pays ?)

Résumé ?

Photo ?

"La campagne du médecin"

2ème prix du jury - Prix du public et des habitants

Réalisation : Hugues de ROSIERE - Durée : ? - Année : ? (Pays ?)

Résumé ?

Photo ?

"Un autre monde"

3ème prix du jury

Réalisation : Stacis STOUPIS - Durée : ? - Année : ? (Pays ?)

Résumé ?

Photo ?


Festival 2000

Les films de l'édition 2000

"Mount Tania"

1er prix du jury

Réalisation : Yvan BOCCARA - Durée : ? - Année : ? (Pays ?)

Résumé ?

Photo ?

"Entzelbach"

2ème prix du jury

Réalisation : Romuald WEBER - Durée : ? - Année : ? (Pays ?)

Résumé ?

Photo ?

"La vie immédiate"

3ème prix du jury

Réalisation : Olivier CIECHESKI - Durée : ? - Année : ? (Pays ?)

Résumé ?

Photo ?

"Une vie de planard"

Prix du public et des habitants

Réalisé par Michel CROZAS - Durée : ? - Année : ? (France)

Résumé ?

Photo ?


Festival 1999

Les films de l'édition 1999

"Par des voies si étroites"

1er prix du jury

Réalisation : Vincent SOREL - Durée : ? - Année : ? (Pays ?)

Résumé ?

Photo ?

"Campagne perdue"

2ème prix du jury - Prix du public et des habitants

Réalisation : Stéphane GOEL - Durée : ? - Année : ? (Pays ?)

Résumé ?

Photo ?

"Tête de mule"

3ème prix du jury

Réalisation : Christophe GATINEAU - Durée : ? - Année : ? (Pays ?)

Résumé ?

Photo ?